En matière de dialyse, il y a du changement dans l’air au CHIREC. Les techniques de dialyse alternatives s’imposent désormais comme une évidence sur tous les sites et une nouvelle infirmière-chef pour le service de dialyse vient d’entrer en fonction à l’Hôpital Delta.
Suite à l’augmentation constante de patients en insuffisance rénale chronique qui ont besoin de techniques de suppléance, l’hôpital de Braine-l’Alleud s’est retrouvé complet en termes d’occupation. « Nous nous sommes donc tournés vers les techniques de dialyse alternatives que sont l’hémodialyse à domicile, en plus de la dialyse péritonéale que nous proposions déjà, et ce, pour des patients qui sont suffisamment autonomes et qui sont demandeurs », indique Véronique De Wolf, infirmière-chef sur le site de Braine-l’Alleud.
L’Hôpital de Braine est ainsi le premier et le seul site du CHIREC à proposer l’hémodialyse à domicile. Ce sont les infirmières du service qui forment les patients, à l’hôpital, pendant plusieurs semaines. « Le patient est d’abord pris en charge en centre classiquement. Ensuite, on lui apprend à gérer son accès vasculaire et enfin, on le forme au moniteur de dialyse qu’il aura à la maison », explique Véronique De Wolf.
Pour des patients qui se sentent moins à l’aise avec la technique, l’équipe du CHIREC peut aussi former une équipe d’infirmiers à domicile qui aidera le patient au quotidien. Une équipe d’infirmiers à domicile vient d’ailleurs d’être formée en vue d’accompagner le prochain patient du CHIREC qui bénéficiera de l’hémodialyse à domicile.
La dialyse péritonéale débarque à Ste-Anne St-Remi
Pour les mêmes raisons, le site de Ste-Anne St-Remi s’est aussi tourné vers des techniques alternatives de dialyse et a opté pour la dialyse péritonéale. « De cette façon, nous suivons les recommandations des autorités qui nous encouragent à guider les patients qui en sont capables vers la dialyse extrahospitalière », commente Claude El Salwa, infirmière-chef.
A qui est destinée cette technique ? « Il s’agit d’un excellent choix pour les patients en IR terminale parce qu’elle préserve le capital vasculaire, elle permet au patient une plus grande autonomie (vu qu’il peut se dialyser de jour comme de nuit), une plus grande liberté au niveau de la nourriture et une fonction urinaire résiduelle », souligne l’infirmière-chef.
Pratiquement, ce sont deux infirmières de Ste-Anne qui sont allées à l’hôpital Delta – où s’organisent les formations – former le premier patient qui a débuté le traitement ce mois-ci. « Les deux premiers jours, on montre au patient et le troisième jour, l’infirmière va chez le patient et voit comment il se débrouille et s’il est capable de commencer sa dialyse seul. Cela dit, la plupart du temps, les patients en dialyse péritonéale sont accompagnés par un aidant-proche », ajoute encore Claude El Salwa.
Nouvelle infirmière-chef à Delta
Enfin, au rayon des nouveautés en dialyse, l’hôpital Delta a une nouvelle infirmière-chef, Christine Makuetche. Infirmière depuis 2013, spécialisée en néphrologie depuis 2019, Christine a rejoint le service de dialyse de l’Hôpital Delta en 2020.
En mars, l’infirmière-chef du service de dialyse sur le site, Liliane Lacroix, partie à la retraite, c’est Christine Makuetche qui a repris le poste. Et qui dit nouvelle chef, dit aussi changement. « Nous avons lancé la dialyse péritonéale, ce qui est une grande nouveauté tant pour moi que pour l’équipe. Ensuite, en termes de projet, je souhaiterais impliquer davantage les membres de l’équipe dans la gestion du service pour une prise en charge holistique des patients. »
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