Le déménagement à Delta fut l’occasion pour le service de médecine nucléaire de renouveler son équipement. Grâce à ses deux Gamma-caméras couplées à un CT, le service offre une exploration fonctionnelle plus précise. La qualité des examens et du suivi des résultats reste garantie.
«Nous attendons une troisième machine courant 2019» précise le Dr Max Lonnaux, du service de médecine nucléaire. «Le couplage Gamma-CT permet une imagerie hybride, qui caractérise mieux les tissus explorés.»
Outre les indications classiques de scintigraphies osseuses, densitométries, examens thyroïdiens, et mise-au-point en cancérologie, l’équipement permet l’exploration fonctionnelle performante des voies digestives et biliaires, du système pulmonaire, cardiaque ou neuroendocrine.
La médecine nucléaire faisant département commun avec la radiologie, l’hybridation CT-scan tire profit de cette proximité. L’avis d’un radiologue est disponible à tout moment et permet une co-lecture des images afin d’en tirer un maximum d’informations.
Les tests fonctionnels non radioactifs sont également pris en charge par le service, comme les tests respiratoires à l’urée ou au lactose. «Ces tests sont empiriquement associés à la médecine nucléaire, alors qu’ils n’utilisent pas d’isotope radioactif», s’amuse le Dr Max Lonneux.
Une approche personnalisée et accessible
«Les patients sont tous vus personnellement par un médecin spécialiste. Nous avons une approche directe, nous réinterrogeons le patient pour vérifier que la demande d’examen est conforme à la question clinique», Poursuit Max Lonneux.
Réparti sur les sites de Delta, Cavell, Sainte-Anne Saint-Rémi, Braine-L’Alleud – Waterloo, et de La Basilique, le service peut offrir un accès de proximité. Le secrétariat propose un rendez-vous dans la semaine, les urgences sont traitées le jour de la demande.
«Pour tous les examens à caractère urgent, nous téléphonons toujours au médecin prescripteur. Certains examens ont une incidence vitale qui nécessite une communication rapide et centrée sur le trajet de soins du patient.» S’il n’y a pas de hotline à proprement parler, le Call Center du secrétariat est toujours accessible. Les médecins généralistes sont ainsi certains de pouvoir parler à un médecin du service pour affiner leur demande.
Tous les comptes-rendus sont rédigés et validés le jour de l’examen. Les rapports sont envoyés par serveur au médecin prescripteur via MediBridge/MediMail, et les images sont accessibles en ligne d’emblée sur le portail Imaging du Chirec.
Le Dr Lonneux rappelle la plus-value de l’approche par trajet de soins: «Un médecin du service est toujours présent aux réunions multidisciplinaires oncologiques sur Delta, Sainte-Anne Saint-Rémi et sur Braine-l’Alleud. La collaboration est étroite avec toutes les spécialités, et nous assurons le relais thérapeutique au sein du Chirec Cancer Institute».
Il reste à attendre la mise en œuvre de la tarification en forfait par pathologie pour pouvoir valoriser cette interdisciplinarité.
Un certificat de qualité
Si le matériel utilisé, la communication et la collaboration sont essentiels à la qualité du fonctionnement du service, le management de la qualité est un processus tout aussi important.
Depuis décembre 2016, le service de médecine nucléaire du Chirec est le seul à Bruxelles à avoir obtenu la norme ISO 9001 :2015. Cette certification répond aux exigences fondamentales en termes de management de qualité.
L’amélioration continue et dynamique est le noyau de la certification, orientée client et impliquant le personnel soignant. Chaque dysfonctionnement dans le flux patient fait l’objet d’une approche factuelle et intégrée pour dégager une solution. La solution est suivie et contrôlée.
«Cette certification n’est pas seulement le respect de la radioprotection, c’est également la garantie d’un service informatique de qualité et d’une gestion efficace des incidents», conclut Max Lonneux.
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